Quelle joie que de découvrir les cerisiers en fleurs à mon retour !
Malgré les années, je demeure coite, chaque printemps, devant le spectacle de ces branches croulant sous le poids de leurs joyaux lactescents, promesses d’autant de fruits.
Je profite de ce beau matin et de cet après-midi ensoleillé pour m’adonner à de nouveaux semis ainsi qu’à la transplantation des semis – qui ont pris – de tomates (plusieurs variétés), de laitue pommée, de nigelle… dans des pots plus grands.
C’est loin d’être une sinécure que de tous les récupérer avec délicatesse à l’aide d’une cuillère à café mais c’est tellement reposant. J’adooooooooore !
Toutefois, ma chère maman, de qui je tiens mon amour du contact à la terre, hurlerait au sacrilège en voyant la transplantation de certains plants ne disposant encore que du cotylédon (oui, oui, ça porte un nom scientifique. Il s’agit de la première feuille qui naît de la graine) mais ils n’étaient pas si nombreux. De surcroît, j’y suis allée avec le dos de la cuillère au sens propre comme au figuré 😉
Les nouveaux semis concernent des cucurbitacées (« cucurbita » pour les latinistes) mais pas exclusivement. Le persil commun, les fleurs mellifiques (lavande officinale…) s’invitent aussi à la danse.
J’ignore s’il est possible de vivre pleinement sans jardiner mais c’est à tout le moins, à mon humble avis, fort dommage au vu de la reconnexion à l’instant qu’une telle activité assoit.
Voyez une partie des semis et plants trônant au soleil. On dirait une photo de classe à une exception près: d’ordinaire les petits sont placés devant 😉
Par contre, les jonquilles, narcisses et autres crocus embellissant l’intérieur commencent à piquer du nez. Ceci dit, ils ont bien tenu depuis la mi-mars, j’en suis très contente.
La floraison du camélia touche bien à sa fin mais son feuillage persistant me gratifie toujours de sa vivacité.
Allez, j’y retourne tant que « sol » n’est pas encore « ponens ».
À tous, un fructifère et doux printemps.
Lynda