Douce France…

Douce France…

Douce France…

Une invitation de dernière minute – le 8 juin – à fêter – le 10 juin – mon 42ème annif’ (oui, je sais, je ne les fais pas ;-)), à un festival où se produisait également la troupe que je mentionnai dans l’article précédent – https://chrysalynd.com/une-reprise-en-allegresse – suffit à me convaincre de descendre en Haute-Loire. Grand bien m’en prit, je découvrais un cumbiero chilien exalté qui partageait la scène avec Saïd du groupe Sidi Wacho (dont le cousin et co-auteur Kaddour (de HK) a partagé longtemps la scène durant les belles années du MAP) !
Amalgame sublime de sonorités ensoleillées mêlées au sempiternel accordéon roubaisien…

Ceux qui me connaissent savent que je ne fête jamais cette inexorable course du temps que l’on occulte derrière des festivités et des cadeaux, des chansonnettes et des gâteaux infiniment trop sucrés creusant davantage le fossé entre le plaisir gustatif et la santé holistique… Au passage : Merci, Julie et Sylvain, pour votre délicieux gâteau !

Je me suis, après les festivités, laissé inviter à passer quelques délicieux jours dans la campagne de Saint-Genix-sur-Guiers (dans le département de la Savoie)… J’y ai vu la pratique du troc dans toute sa splendeur et ai pris le temps de communier avec Mère Nature (communion venant renforcer celle que je vis au sein de mon village belge ou lors de mes pérégrinations sur notre magnifique planète).
Dès le réveil, mon regard, porté au loin sur les vapeurs du Rhône offrant de sublimes brumes, s’émerveillait encore de cette douce France aux paysages moirés. Vous savez que j’y reconnais souvent ma bonne vieille Afrique septentrionale et que les émotions, intimement mixées à ma propension, toujours renouvelée, à m’émouvoir de la moindre découverte – qui serait passée inaperçue à la pupille du profane perdu dans les turpitudes mondaines – s’enregistrent dans le disque dur déjà trop plein de la caboche et du cœur… Paradoxe, s’il en est, je poursuis ma route sans nettoyer le moindre engramme de souvenance.

Au gré de mes promenades matinales sur le terrain de 7 hectares (rien que cela, oui !) de ces nouveaux amis, je tombe nez à nez avec des Montbéliardes très sympathiques me dévisageant de cet air semblant dire : « Tiens, voilà, le bétail des dieux ! »
Oui, je parle bien de splendides vaches savoyardes reconnaissables à leur robe – plus claire que celle de l’Abondance dont le lait sert à la confection de votre Reblochon festif – et à leurs pattes blanches…
Que de merveilles arpentent encore des Alpages fatigués ! Que de Beauté !

Je vous laisse avec quelques clichés de la merveilleuse campagne savoyarde…

Lynda
Lynda
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