L’île Maurice

L’île Maurice

L’île Maurice

Tour à tour, ses charmes – nés d’éruptions volcaniques – ont fait de l’île Maurice l’objet de la convoitise portugaise, hollandaise, française et anglaise…
J’envisage, depuis un certain nombre d’années, de me rendre à cette destination insulaire dont les clichés m’ont souvent laissée la bouche béante.
Me voilà, dès lors, en début 2016, à la recherche d’un vol pour l’Océan indien ainsi que d’opportunités de logement qui ne risqueraient pas de me laisser loger le diable dans ma bourse 😉

Je décolle de Francfort – l’aéroport de Bruxelles n’autorisant momentanément plus le décollage de gros airbus en raison des dispositifs mis en place suite aux attentats – et atterris à l’aéroport de Dubaï, l’odeur de l’ancienne « Isle de France » – me chatouille doucement les narines, ce qui permet de voir passer les heures d’escale plus vite.

J’observe la vie frénétique, notamment avec ces innombrables bagages se traînant avec effort et laissant derrière eux un son de roulettes qu’on pourrait presque, en fermant les yeux, finir par trouver mélodieux: des petites roulettes, au bruit discret, pour de petites valises de cabine aux grosses roulettes, au bourdonnement entrecoupé du bruit sec des poignées de grosses valises se refermant fermement une fois leur propriétaire arrivé devant telle bijouterie ou telle boutique aux prix prétendument « sacrifiés » par l’absence de taxes. La tentation est alors facile, pour un esprit alerte, de comparer ce balai aéroportuaire au quotidien de mes co-humains traînant, bon an mal an, des charges émotionnelles plus ou moins handicapantes et conditionnantes…

Bref, quelques heures de vol plus tard, je foule le sol mauritien… Je m’en mets bien évidemment plein les yeux dès l’arrivée.
Les sourires et l’hospitalité n’étonnent guère l’amoureuse insulaire que je suis, c’est notamment ce que la vie m’exhorte à guetter lors de mes pérégrinations. J’aime, en effet, me remplir de rictus heureux, de jovialité, de bonjours lumineux…

Moins d’une heure de route me sépare de l’hôtel où je dispose d’une très agréable chambre au décor tropical. Ma valise, oui parce que moi aussi j’en ai une! ;-), à peine déposée, en mes lieux, par le personnel, je me rends au centre de bien-être pour y vivre un moment d’extase: celui d’un gommage à la pulpe de coco suivi d’un massage à l’huile du même nectar.

S’ensuivent une quinzaine de jours de découvertes, de rencontres, d’échanges, d’apprentissage sur SOI, de magie océane… dont vous trouverez quelques immortalisations ci-après.
Quelques temples hindous humblement pénétrés, quelques lieux sublimissimes et uniques visités, je m’aventure dans la conduite à gauche et m’offre quelques frayeurs. Viennent ensuite un peu de « lézardage », de snorkeling, de balades en bateau, soirées sur les plages de sable chaud et fin, de rencontres plus enrichissantes les unes que les autres avec des êtres de toutes obédiences. Il faut savoir que sur cette île onirique, les temples hindous côtoient de près les temples tao et chrétiens, notamment, et ce, sans considération pour les pseudo-différences culturelles et cultuelles.
Là encore, la comparaison est facile par rapport à nos contrées trop bien-pensantes qui séparent plus qu’elles ne fédèrent, qui pointent du doigt davantage qu’elles n’embrassent, qui brandissent les circonstances aggravantes plutôt que les atténuantes… Mais passons!

Le tour de l’île se déroule ainsi telle la trotteuse sur un cadran d’horloge: de Flic en Flac au jardin Pamplemousse déployant mille merveilles végétales (voir les nénuphars géants, le tronc d’arbre crocodile, l’arbre saignant…), de la barrière de corail au sud de l’île à Port Louis (capitale divisée en deux versants: administratif et économique), de la terre des 7 couleurs (d’où j’ai ramené cette très jolie bougie) au marché aussi généreux que coloré de la capitale, tous mes sens furent à l’affût, sollicités par cet écho du Paradis sur lequel je me trouvais.

Je me vois, en raison du premier coup de soleil de ma vie, contrainte d’annuler une visite à l’île Rodrigues (petite île au nord est de Maurice qui en est dépendante). Mais qu’à cela ne tienne, j’y reviendrai! 😉

C’est le corps délesté de quelques kilos superflus qui sont allés se loger droit dans le cœur que je quitte – non sans avoir disputé une petite partie de tennis de table avec des membres du personnel de l’hôtel – la perle océane!

A bientôt, les amis!

Lynda
Lynda
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