Le mot de la fin…

Le mot de la fin…

Le mot de la fin…

Tandis que de gravides tortues caouannes crève-la-faim des bords de plages cherbourgeoises tenaient la dragée haute aux visiteurs, amateurs de kite-surf et de la Drheam Cup, précipités depuis les six coins de l’Hexagone, l’ichtyophage faisait carnage en ingurgitant tous poissons et oiseaux jusqu’à puffins.

Plus un églefin à l’horizon !

Seuls les embruns sulfurés d’une mer agitée trahissaient encore l’inquiétude des flots !

Au loin, quelques chérubins et séraphins avalant goulûment leurs crêpes matefaim Ty-Billic s’étaient plu de leurs miettes à nourrir les nouveau-nés au cou fin, graillant çà et là, indifférents aux cormorans se contentant de succédanés de darphins.

Des Dupin, fins enquêteurs germanopratins, dépêchés depuis Lutèce à dessein ne découvrirent sur les lieux que de langoureux dauphins. Les cétacés trompe-la-mort s’ébrouèrent tant et plus qu’ils parvinrent à leurs fins : mettre les mâtins en déroute enfin !

Alors que l’histoire, ainsi que le jour, touchait à sa fin, occupants de miradors et affins miraient les lueurs rouge orangé du luisard en déclin et que la dernière délégation de va-nu-pieds ayant crapahuté tout le jour, plus très frais gardons, rentraient à la casa, l’on pouvait apercevoir, au loin, le volatile pécheur décanillant, se volatilisant, agrippé à son bec l’incommensurable butin.

Lynda Ainseur

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