Kabylie

Kabylie

Kabylie

Dans la foulée de la nostalgie musicale, rien de tel que de revisiter, par photos interposées, les verdoyantes contrées de ma naissance.
En effet, à défaut d’avoir pu organiser, d’une main de maître, un voyage dans l’est de la France, en Alsace plus précisément, à flâner dans la somptueuse Riquewihr, à déambuler entre les étals et chalets de Noël de Ribeauvillé et de la mythique Colmar, je me sens appelée par la chaleur de ma Béjaïa, Kabylie.

Petite ou Basse Kabylie ? Si je ne soupçonnais une nouvelle intrigue étatique visant à hiérarchiser les régions, et partant, leurs habitants, je dirais que le distinguo « petite – basse » m’importerait peu ! Mais… je ne les (les détenteurs, souvent auto-proclamés, du pouvoir) connais finalement que trop bien pour jouer le jeu de la petitesse.
Je m’en tiendrai, donc, à mentionner brièvement, en amont de cet article, la distinction géographique entre la Willaya de Béjaïa (Bougie ou Vgayet pour les autochtones) et la Haute Kabylie, Tizi-Ouzou.

Le temps de refaire le plein visuel de mes divers albums bougiotes et me voilà transportée sous les figuiers, les oliviers à l’odeur inénarrable, les orangers, les amandiers, les grenadiers… Est-il utile d’en citer davantage ?

Même si je voue un amour sans bornes à la Belgique dont les hivers, parfois rigoureux, me permettent, plus qu’à mon tour, de goûter aux joies de l’allumage du feu du foyer, à celles des joues rosies par une balade au bord de l’eau, à celle encore des gâteaux faits maison qui embaument jusqu’au grenier…, je reste une fille du soleil et, il faut bien le dire, depuis mes voyages en Crète et sur la côte sud de la France, on ne peut pas dire que de grandes quantités de vitamine D aient contribué à fixer le calcium sur mes os 🙂
Qu’à cela ne tienne, je me laisse le temps du repos, de la relecture de mon roman – à sortir prochainement si tout se goupille parfaitement – au coin du feu – j’ai, d’ailleurs le bonheur de disposer d’un nouveau poêle à bois et vous prévois un article sur son choix, sa pose… tout en poésie, vous me connaissez – avant de reprendre l’envolée vers des contrées ensoleillées (Algérie, Tunisie, Espagne, Italie, Portugal, Nouvelle-Calédonie…)

Pour revenir aux quelques clichés accompagnant cet article, ils ont été sélectionnés parmi de nombreuses immortalisations pelliculaires et représentent les montagnes de Basse-Kabylie où se trouve encore la maison de mes parents, les vignes tendues entre le balcon et un savant et solide montage au sol, les grappes de raisin vendues en bordure de route sans sacs ni déchets inutiles, les merveilleuses dattes récoltées sur le terrain de mon cousin à Biskra (là, je triche un peu, on n’est plus en Kabylie, la Willaya de Biskra étant sise au centre-est de l’Algérie, à une encablure du désert), une vue du ciel que je chéris toujours autant (en y repensant, j’ai souvent la chance d’obtenir un siège-hublot)…

Merci de me lire dans ces instants nostalgiques…

Très lumineuses fêtes à tous.
Paix et Amour dans vos foyers.

Lynda

Lynda
Lynda
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