Histoire de conter…

Histoire de conter…

Histoire de conter…

Bonjour, chers lecteurs,

Votre bien dévouée a encore sévi ! 😉

Je reviens, en effet, vers vous avec un partage bien jovial : la publication, à la rentrée littéraire prochaine, de mon deuxième ouvrage. Un lien officiel de sa sortie fera, sous peu, l’objet d’un article dédié.

Je puis, toutefois, pour l’heure, partager quelques informations inédites :

Il s’agit d’un roman initiatique que mon imagination vous livre en toute intimité.
J’y relate l’histoire singulière d’un jeune homme, SLIMANI, nourrissant, dans les entrailles de son Haut Atlas natal, des rêves dépassant l’entendement des siens. Cependant, l’atermoiement dont il fait montre quant à sa rentrée universitaire en Faculté de Lettres le maintient dans une dynamique tiraillée entre les nécessités et besoins quotidiens et le regret d’hypothéquer ses rêves d’écrivain et d’exil. Il retarde, en effet, ses études, momentanément le pense-t-il, à la faveur d’un poste de vendeur de vieilleries dans une boutique touristique obscure (non pas une de celles évoquées chez notre quart de Belge, Patrick Modiano ;-)).
Avec un talent certain, il fait les beaux jours économiques du gredin qui l’emploie. Ce poste lui offre, toutefois, l’opportunité de rachat d’un trésor inespéré.
Il vit de nombreuses et enrichissantes péripéties, rencontre, plus qu’à son tour, des pierres d’achoppement sur son sinueux chemin qui, contre toute attente, l’amène à un point d’orgue le laissant pantois tant l’existence réserve de bien singuliers détours et se joue de rêves improbables.

4ème de couverture :
« Tant de poésie ne pouvait tenir Slimani éloigné bien longtemps. Il n’aurait, pour rien au monde, manqué les effluves matinaux des roses de Damas ni les alambics des casbahs où il observait amoureusement la distillation de l’attar flottant sur eau de rose. Il se plaisait, alors, à projeter son être entier dans ces vaisseaux cuivrés pour les voir filtrer les achoppements que la vie avait placés sur sa route et faire émerger, sur l’eau de ses yeux, l’élixir refoulé de ses rêves. Une main sur son épaule, celle du propriétaire des lieux, exténué par ces jours allongés, l’extirpait de son évasion et l’invitait aimablement à regagner ses pénates. »

Puisque cette quatrième de couverture sera disponible à tout un chacun, j’ai décidé de vous offrir, chers lecteurs – qui, régulièrement, lisez et commentez mes réflexions, analyses, partages au cœur de ce blog – la primeur de certains extraits voués à vous mettre l’eau à la bouche :

1) « Tantôt songeur, le nez accroché aux étoiles naissantes, cherchant à saisir leurs secrets ataviques, tantôt frénétique gratte-papier habité d’un je-ne-sais-quoi de génie, il ne manquait jamais d’étonner sa fratrie, incrédule face à cette pléthore d’idées et de mots, elle qui n’avait fréquenté les cours d’école française que dans une mesure réduite, elle qui ne nourrissait aucun rêve d’exploit littéraire, elle que la chaîne montagneuse emplissait d’une joie telle que plus aucune projection ne trouvait à s’y frayer un chemin…
Que pouvait-elle comprendre, cette fratrie, d’une passion dévorante, ne gâchant ni minute ni seconde d’un temps toujours trop court ? Que pouvait-elle saisir du destin d’une plume intarissable et d’un papier increvable, de la fièvre crépusculaire qui s’invite comme un doux châtiment dans les veines de celui qui se sait poète, mais qui est le seul à le savoir ? »

2) « Où s’enfuir ? Où se réfugier quand c’est l’être entier qui hurle ? Ni prêcheur, ni ami, ni famille, nul ne pouvait plus rien pour Slimani-le-maudit. Maudit, il l’était, assurément, et jusqu’à la moelle.
Il admirerait, certes, pour toujours sa mère de lait, cette femme résiliente dont il avait tiré la force musculaire tant que celle du pardon, forces le rendant si proche de Hocine que d’aucuns, les voyant de dos, les prirent pour jumeaux et, à qui les côtoyait régulièrement, pour siamois partageant un même cœur, mais pour l’heure, il lui fallait haïr ce sein qui lui interdisait l’amour. Tant de douceur et de cruauté dans le même nectar lacté ! Était-il qu’un giron salvateur se muât, quelque vingt-trois ans plus tard, en funeste catafalque de la passion ? »

3) « Ici des vignes, là des grenadiers par centaines. Alors que les murailles de passiflores tenaient la dragée haute aux villageois, les faisant languir plus que de raison, les buissonnantes roses de Damas flattaient les narines jusqu’aux confins de l’Atlas.
Il faut dire que la splendeur de ces étourdissantes corolles n’avait d’égal que le verdoiement des chapelets s’arrachant aux promontoires rocailleux d’un rouge ardent.
Oasis, palmeraies, roseraies offraient pléthore de couleurs, de caresses olfactives, de ravissement holistique. Tant de régals sensuels, intensifiés par les chants suaves, pouvaient ensorceler tout qui n’y prenait pas garde.
Les vocalises des femmes affairées à la récolte des plus beaux boutons, qu’elles destinaient à l’extraction d’huile essentielle et hydrolat divins, berçaient les âmes et apaisaient les hommes. »

Je ne résiste pas à l’envie de vous partager quelques photos des hortensias (hydrangea paniculata), notamment la variété Vanille Fraise, des agapanthes bleues et de la kalanchoé trônant au milieu de la table de la salle à manger…

D’avance, agréable lecture.

Lynda

Lynda
Lynda
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2 Commentaires

  1. YANNICK FREEDOM
    28 août 2023 / 13h44

    Quelle sublime plume. Un roman qui, d’après ces quelques lignes généreusement partagées, s’annonce des plus prometteurs. Mes sincères félicitations pour la sortie prochaine de votre deuxième oeuvre. Il me tarde de l’acheter et d’en savourer sa lecture.

    Merci infiniment pour votre talent littéraire.

    Excellent succès littéraire au parfum livresque de cette rentrée.

  2. Lynda
    Auteur/autrice
    3 octobre 2023 / 20h38

    Merci beaucoup. Il sort bientôt. Courage…

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