Prague l’architecturale…

Prague l’architecturale…

Prague l’architecturale…

Un bref séjour de cinq jours me permet de redécouvrir, plus en douceur et en présence, cette capitale tchèque nichée, dans le sens des aiguilles d’une montre, entre l’Allemagne, la Pologne, la Slovaquie et l’Autriche.
Pour m’y être rendue dans un cadre bien plus restreint dans le temps, je conservais, à l’instar des destinations dont je n’ai pas toujours l’occasion de visiter les merveilles comme il se doit, une forme de douce frustration qui s’apparentait davantage à une promesse de retour.
Est-il nécessaire de mentionner le sublime château et ses mille et un reliefs qui me ravissent, le pont Charles et ses sculptures successives, ses artistes caricaturistes, flûtistes…, ses trois lignes de métro desservant une bonne part de la ville, son cours d’eau imprononçable « Vltava » 😉 ?
La singulière touriste que votre bien dévouée campe ne se contente évidemment pas de ces lieux communs – au sens propre de lieux cristallisant de nombreuses âmes et au sens poétique de poncifs. Ainsi, le grand bureau de Poste non loin de la station de métro Mustek (avec un point sur le u), à elle seule constitue un lieu de visite où se perdre, quitte à passer pour oligophrène, une fresque picturale sublime orne, en hauteur, son mur principal…
Quand bien même les restaurants et cafés présentent porte close bien avant minuit, on y mange très correctement, certaines de ces gargotes se situent en sous-sol sans pour autant prendre un caractère glauque ou douteux.
Comment se rendre dans cette capitale sans rendre une petite visite à l’auteur de l’ouvrage le plus étrange de ma jeunesse « La métamorphose » ? Le musée Kafka m’a offert des informations cruciales sur cet homme dont je ne connaissais finalement que peu d’éléments. Au vu du comportement quelque peu corrosif – envers un touriste qui questionnait légitimement à propos d’ouvrages de l’auteur rédigés en anglais – d’une des caissières de la Librairie attenant au musée, je pris la décision de me rendre dans une librairie non loin de là, tenue par un très agréable jeune homme, disposé à servir et informer, pour m’enquérir de trois des oeuvres de ce Praguois qui a beaucoup écrit en allemand : Diaries, The trial, …
Les hôtels, surtout le dernier, sont géniaux et offrent un panorama sur la ville, ses hauteurs, son cours d’eau.
Le dernier est à même de faire rougir les plus beaux gîtes français mais je vous laisse en juger avec les quelques clichés. Mais ce qui m’a le plus touchée réside, notamment,dans l’accueil de la jeune hôtelière se confondant en excuses lorsque confrontée à de nombreux check-out concomitants , me fit patienter avec une coupe de champagne mêlée de jus d’orange, dans le porte-document de cuir présentant du papier, des enveloppes. Il n’en fallut pas davantage pour m’inviter à m’asseoir et coucher, sur ce très beau papier estampillé du nom de l’hôtel, mes sensations les plus douces…
Puisque selon l’expression consacrée « Un bonheur n’arrive jamais seul », la jeune hôtesse, parfaitement anglophone, me fait parvenir un billet très touchant, invitant au repos et à profiter de chaque instant dans ce lieu dépaysant…

Un dimanche ensoleillé, je suis censée décoller à 14h05, une petite « mésaventure » me fait arriver en gare de Prague alors que j’étais convaincue d’avoir bien en main les lignes de métro et de me rendre à l’aéroport…
Mais avec un peu de débrouillardise et d’empressement, je parviens quand même à l’aéroport avant 13 heures, soit tout juste pour l’embarquement, après un moment prolongé au niveau des contrôles douaniers.

Un vol aussi doux, agréable et bref qu’à l’aller, me ramène à Orly, d’où je reprends les transports classiques et un co-voiturage au lendemain matin vers ma jolie Belgique…

Lynda
Lynda
Partager:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *