Besançon-Genève-Lyon-Dijon, la boucle est bouclée…

Besançon-Genève-Lyon-Dijon, la boucle est bouclée…

Basilique Notre-Dame de Fourvière - Lyon

Pour le périple-boucle en voiture, à cheval sur les mois de mai et juin, j’étais partie de la pristin volonté de m’envoler vers le Portugal mais le projet fut reporté par ma souveraineté, celle de ne céder à aucune pression étatique visant à avilir encore un peu davantage l’être et à courber sa volonté comme le vent courbe le roseau. À l’image de l’adage berbère « rompre plutôt que plier » face à l’inacceptable imposition de mesures pseudo-sanitaires. Qu’à cela ne tenait !
Je m’y rendrai lorsque les meneurs de cette magnifique contrée aux embruns d’Atlantique recouvreront la raison…
Pour l’heure, je me rendrai en France orientale.

Je plie bagage pour la première fois depuis un bon moment. Charleroi étant la première escale 😂 Paris lui emboîte le pas 😂 (on est bien d’accord, on a connu plus paradisiaque comme points de chute)… Un génialissime co-voiturage me mène de la ville-lumière à Besançon 😘 Oui-Oui Byzance existe encore, la preuve j’y ai rencontré de truculents Bisontins 😂
D’adorables petites boutiques artisanales et une animation joviale permanente donnent le ton d’emblée pour le plus grand plaisir de mes pupilles.

Quatre sublimes et inoubliables jours de visite, de repos ensoleillé, de découvertes en tous genres et d’interactions humaines chaleureuses… Je n’en attendais pas tant !

Une citadelle grandiose ! Même s’il fut un peu éprouvant d’y accéder par des marches en pierre ancestrale, elle se laissa dévorer sans modération par mes yeux qui avaient déjà pourtant miré nombre de ces fortifications (belges, allemandes, françaises…).
Des meurtrières fines aux doubs, au Doubs (cours d’eau traversant la ville), tout appelait à l’observation d’une architecture étonnante.
Bien entendu, la conscience revint vite qu’il s’agissait là d’un exemple supplémentaire de ce que l’humain était capable de rivaliser d’astuces, de génie civil lorsqu’il s’agissait de se protéger contre ses semblables, d’anticiper le pire bien mieux que le meilleur.

Est-il qu’une écrivaine, amoureuse des mots et de leur pouvoir performatif visite Besançon sans se rendre dans la demeure natale du Grand et Véritable philanthrope Victor Hugo ?
J’y glane de précieuses et émouvantes informations, traversant cette vaste bâtisse bourgeoise. Le plancher craque sous mes pas que j’aurais voulus feutrés, me poste avec délicatesse sous l’alcôve qui a recueilli le premier cri du chétif Victor que d’aucuns condamnaient à une mort certaine. Il est mort le petit Victor, en effet mais pas avant d’être devenu GRAND. Nous partageons cette expérience d’être presque mort-né.
Je ressors émue et chargée de livres. On ne se refait pas…

Les repas locaux se mêlant à des mets classiques indémodables finirent par me ravir.

La deuxième destination m’attend déjà derrière la frontière franco-suisse. Direction Genève.
Ne m’y étant rendue que de passage de nombreuses années auparavant, je découvrais pour la véritable première fois une douceur de vivre presque insulaire au plein cœur de l’Europe…
Le calme, la quiétude et la politesse des Genevois commencent à faire rougir de jalousie Besançon-la-belle.

Piscine, jacuzzi, sauna… au menu hôtelier mais aussi découverte des curiosités locales (mythique jet d’eau de 140 mètres, horloge géante…) me mettent l’eau à la bouche. Ça tombe si bien au pays de la chocolaterie… (Après la Belgique bien entendu 😁).
Alors que l’on ferme boutique un peu partout, on me sert avec cordialité et conseil. Une autre promesse tenue. Un délice.

Les mouettes, ces petites embarcations jaunes, relevant du transport en commun genevois (tpg), me mènent d’une rive à l’autre de ce lac Léman aux rivages si limpides que l’on distingue parfaitement les pattes d’un majestueux cygne, d’un canard gourmand ou encore celles d’une poule d’eau taquine plongeant ici pour ressortir là.
Pour information, les transports m’ont grassement été offerts par les hôtels et résidences où je logeais, non pas pour mes beaux yeux mais simplement parce que j’ai demandé cette carte-sésame aux réceptionnistes de chacun d’eux (mais chut ! ça reste entre nous 😁).

Difficile de quitter Genève mais il est pourtant déjà temps de franchir la frontière pour descendre vers Lyon, la gastronomie…

Dijon clôture la boucle du voyage. La Franche-Comté aura donc été l’alpha et l’oméga de cet humble mais si riche périple.

Retour à Paris, chargée de fromages, de chocolats et autres présents typiques de ces lieux atypiques, puis au calme et à la douceur de vivre de ma demeure wallonne où le potager-verger ne m’a pas attendue pour verdir çà et rougir là…

Gratitudes.

Lynda
Lynda
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