Côté maison

Rien de tel que de pouvoir se poser chez soi ! C’est un leitmotiv que l’on retrouve de par le monde, au travers d’expressions aussi notoires que « Home Sweet Home » ou encore « There’s no place like Home ».
Même l’amoureuse des « tampons sur le passeport » que je suis, se délecte de poser sa besace dans un endroit doux et permanent à chaque retour.
C’est pourquoi, un point de chute rénové, aménagé à mon image a toujours fait partie de mes priorités. Ainsi, dès que j’ai été en mesure d’investir dans la pierre – au sens propre et au sens figuré -, je n’ai pas hésité une seconde.

Après maintes visites de vieilles demeures au charme certain mais que d’aucuns ont boudées tant elles sont dans des états de délabrement avancés, je jette, enfin, mon dévolu sur l’une d’elles en 2014 : une longère attenante d’un seul côté, dans un village calme, orientée plein sud.
Les travaux de rénovation vont bon train (en même temps que d’autres projets se mettent également en place), c’est fou ce que la passion peut fournir d’énergie, vous avez remarqué ? Tout en moi semble s’être multiplié : mes bras, mes jambes, mes neurones… J’ai même développé un don d’ubiquité 😉 blague à part, je ne réalise pas à quelle cadence mes journées se déroulent, cette année-là…
Il faut savoir que je voue une passion démesurée à la rénovation, la projection, la décoration, la création. Je suis servie avec cette demeure prometteuse !

Je voudrais partager, dans cette rubrique, avec vous, au moins partiellement, les travaux effectués ainsi que les créations originales qui lui donnent du cachet et surtout, qui lui confèrent les caractéristiques que j’ai toujours chéries : confort, lumière, chaleur… bref, toutes celles qui font d’une maison un foyer. Transition facile mais vraie : l’une de mes premières mises en place fut celle d’un foyer dans la pièce principale. Je peux vous dire qu’il réchauffe jusqu’aux tréfonds de l’âme… S’il est indéniable que faire naître et entretenir le feu dans l’âtre requiert patience et attention, il est tout aussi incontestable que sa chaleur, le crépitement des bûches qui se laisse écouter en douceur, le spectacle de ses flammes dansantes, les projections de ces dernières sur les murs en pierre bleue surpassent de loin la « chaleur froide » d’un radiateur amorphe, collé à un mur dans lequel il finit par se fondre…

Ce n’est là qu’un exemple de rénovation parmi tant d’autres que je vous laisse découvrir au fil des articles à venir…

Inspirez-vous et inspirez-moi 😉

2 Commentaires

  1. Philippe Girard
    1 mai 2023 / 23h21

    Ces deux désirs, ces deux raisons de vivre, aussi intenses l’un que l’autre, ne laissent pas de m’impressionner. Ce qui est, à mes yeux, des plus étonnants, c’est qu’il n’y en a pas un qui prenne le pas sur l’autre. Vouloir à la fois, avec la même volonté, le même bonheur, partir et rester, rester et partir, est forcément le symptôme d’un équilibre rare. Cela dit, avec le temps, ne ressent-on pas le besoin de déséquilibrer un peu les choses, je veux dire, de consacrer un peu plus de temps à la sédentarité ?

    Moi, j’ai très peu voyagé, tantôt faute d’argent, tantôt faute de temps… tantôt les deux. Alors, pour tenter de suppléer cela, je l’ai fait par la pensée. Cela dit, mes quatre jours à New York, le même laps de temps à Québec, mes six ou sept séjours en Belgique resteront à jamais dans un coin de ma mémoire. Le plus cocasse, c’est que toutes ces sorties de France ont un point commun : l’orthographe !!! Ah ! Nivelles, l’ONU, le Parlement québécois ! Ce sont mes faits d’armes à moi, même s’ils ne furent guère impressionnants.

    Ah ! j’allais oublier : mes 35 à 40 séjours outre-Rhin ! Là, mes motivations furent à la fois touristiques, culturelles et, évidemment, professionnelles.

  2. Lynda
    Auteur / autrice
    17 décembre 2023 / 15h26

    Cela me touche profondément de constater que l’équilibre entre ces états d’esprit qui semblent paradoxaux ressort de cet article car aucun ne préside à l’autre, aucun ne supplante l’autre dans mon existence.

    J’ai souvent été amenée à réaliser qu’il existe un stade au-delà duquel les paradoxes apparents finissent par se marier magistralement.

    Québec, New-York… sont loin d’être anecdotiques comme destinations. Qu’en avez-vous retenu ?

    Merci beaucoup pour votre partage toujours appréciable et apprécié.

    Lynda

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