A peine rentrée de Bergen (en Norvège),un train m’attend vers le sud de la France. Direction Toulon. Dans des compartiments du TGV, moins confortables que ceux que j’ai pu connaître à une certaine époque, je parviens, toutefois, avec deux minutes d’avance (à marquer d’une pierre blanche pour redorer le blason de la SNCF), en soirée, à Toulon.
Une première nuit dans un hôtel, sans prétention mais tout à fait mignon et commode, me permet de me délester de quelques lourdeurs puis de me promener le long de la magnifique marina après avoir longé la jolie rue d’Alger.
La ville vit mais le restaurant auquel je désire m’attabler va fermer dans cinq minutes. La serveuse, extrêmement agréable me réoriente vers un autre établissement dont le service et le repas sont un délice (« Le Gaetano » dans mon souvenir).
J’y reviens, après un interlude à Bormes-les-Mimosas et Saint-Tropez,
la veille de mon retour à Paris afin de profiter à nouveau de cet hôtel – cette fois, ma chambre dispose d’un double-balcon extrêmement bien orienté, ensoleillé dès potron-minet et ce, jusque tard dans la soirée, la vue porte en bas sur les rues du Vieux Toulon avec ses toitures charmantes (qui me rappellent ardemment celles de ma Kabylie natale) – et de la marina.
Au petit matin, levée à 5h40 pour me rendre au marché quotidien afin d’acquérir miel et figues de la Garrigue et de me rendre doucement mais sûrement vers la gare SNCF car mon train démarre à 7h46.
Je tire ma révérence à cette ville que je n’ai finalement que peu visitée mais qui fut si prometteuse qu’un retour, en voiture cette fois, s’impose…
Enfin, comme l’arborait discrètement ce catamaran face auquel je dînais sur ta sublime marina, Merci, Toulon.